INFORMATION

ESD (dissipation électrostatique) = zone sensible à l’électricité statique
EGB (composants exposés aux décharges électrostatiques) = antistatique
Nous connaissons tous l’expérience de l’étincelle qui se manifeste lorsque l’on donne la main à une autre personne.
Nous nous chargeons sans nous en apercevoir, par exemple en marchant sur une moquette par frottement de nos semelles de chaussures, cette surface absorbe alors les électrons de l’autre surface (la moquette) et se charge ainsi négativement. L’autre surface restant chargée positivement.
Ces charges sont conservées sur des matériaux non conducteurs, par exemple tous les plastiques.
Du fait qu’elles ne peuvent se décharger, elles sont appelées « charges statiques ».
Notre peau étant parmi les meilleurs conducteurs du fait de sa couche de sueur, elle peut absorber rapidement une charge statique, la stocker et l’éliminer sous la forme d’une décharge disruptive.
Dans l’industrie de haute technologie les décharges statiques (formation d’étincelles) provoquent des dommages très élevés sur les semi-conducteurs et les cartes imprimées, ou être à l’origine d’explosions dans les industries à risque.
Pour contrôler l’électricité statique, les chaussures antistatiques et les chaussures ESD jouent un rôle significatif en complément d’autres nombreuses prescriptions de sécurité. Elles aident à éviter la surcharge électrostatique des utilisateurs.
Une chaussure est appelée « antistatique - EGB» selon la norme chaussures de sécurité, de protection et de travail EN 344-1 à 347-1 quand la résistance transversale électrique mesurée se situe entre 105 Ohm (100 kOhm) et 109 (1000 MOhm) .
Une chaussure est appelée « dissipatrice - ESD » selon la norme 61340-5-1 quand la résistance électrique (mesure de chaussures portées sur une plaque métallique) se situe entre 5.0 x 104 Ohm et 108 Ohm.
Si la chaussure est utilisé en tant que protection primaire, la norme recommande que la résistance électrique su système sol chaussure se situe entre 7.5 x 105 Ohm et 3.5 x 107 Ohm.